C’est lors d’un dîner bien sympathique, que j’avais appris de la bouche de journalistes du Canard Enchaîné que François Mitterrand avait deux enfants naturels. L’une reconnue, fille de la Directrice du Musée d’Orsay, l’autre pas, fils d’une journaliste suédoise. C’était bien avant les révélations de Phlippe Alexandre et le secret était toujours bien gardé. Alors que je m’étonnais que personne n’ait dévoilé l’affaire, le Secrétaire de Rédaction du Canard m’avait simplement répondu : « au Canard, on ne s’intéresse jamais à ce qui se situe en dessous de la ceinture ». Certes, avais-je rétorqué, mais la presse caniveau d’extrême droite, comme Minute, pourquoi n’a-t-elle encore rien déballé ? Et la réponse ne manqua pas de m’amuser : « eh bien parce que, contrairement à ce qui se passe dans les pays anglo-saxons, une telle révélation, loin de nuire à Mitterrand, ne ferait que renforcer sa popularité en France.». Du coup, le secret résista encore quelques années. Aujourd’hui, seul les hypocrites, les petites frappes à la Copé, ou encore les dames patronnesses un peu givrées à la Boutin, cherchent à exploiter ce qu’on appelle l’affaire Hollande-Gayet. L’argument le plus nul consistant à reprocher au Président d’avoir du temps à consacrer à une aventure sentimentale alors que le pays a tant besoin de soins constants. Alors là, je pouffe ! Car le dernier chef d’état français à ne pas avoir eu d’aventures extra-conjugales s’appelait Saint-Louis. Et encore, la médiocre qualité des paparazzis de l’époque fait douter de la réalité de sa vertu. Giscard avait des accidents de la circulation à l’heure du laitier, quand il rentrait de ses virées nocturnes. Mitterrand n’a cessé de multiplier les conquêtes féminines qu’après son opération de la prostate. Il sera beaucoup pardonné à Chirac, dont tout le monde peut comprendre qu’il ait eu besoin d’oublier Bernadette. Sarko chassait aussi bien dans les rangs de son gouvernement que dans les salles de rédaction du Figaro, de l ‘Express ou de Tf1. Hollande n’était pas élu depuis bien longtemps quand un producteur de cinéma m’a fait part du coup de foudre qui avait secoué aussi bien le Président que la jolie actrice. Pourtant, Sarko est plus proche de Christian Clavier que de George Clooney et Hollande ressemble plus à Babar qu’à Di Caprio. C’est donc la fonction qui donne du charme. J’allais écrire, c’est donc la fonction qui crée l’organe. Mais j’en vois déjà, tout au fond, près du radiateur qui s’agitent. Oui ? Exprimez-vous ? Pardon ? « De Gaulle lui, ne se consacrait qu’à sa tâche ? ». Tu, parles, Charles. Le grand homme a confié un jour à une connaissance commune (eh oui., j’ai même connu des potes de l’homme du 18 juin, ça vous en bouche un coin, hein ?) : « J’ai cessé de tromper Yvonne après que je me suis rasé la moustache ». Quand De Gaulle a-t-il cessé de porter la moustache ? Les livres d’histoire, bêtement, n’ont pas retenu de date précise, mais, à l’évidence, De Gaulle fut moustachu jusqu’aux années cinquante. J’en déduis donc, que durant la guerre, ilne s’occupait pas que de sauver la France. D’ailleurs, pour vous épargner la dépense de l’achat de Closer, Voici ou encore Gala, je m’en vais vous en raconter une, bien secrète, bien salace et absolument authentique. Je la tiens de la bouche même d’un des protagonistes. Au début des années 60, la Général, devenu Président, devait se rendre en visite officielle au Liban. Quelques semaines avant la date d’arrivée du chef de l’état français, une expatriée française, membre éminent de la haute société libanaise, demanda à être reçu par un haut fonctionnaire français, qui préparait la prestigieuse visite. La rombière, appelons-la Madame de la Tronchanbiais, insista pour bénéficier d’une entrevue privée avec le Grand Charles. Le haut fonctionnaire lui fit alors remarquer que compte-tenu de la brièveté de son séjour au Liban, De Gaulle ne pourrait pas rencontrer tous les ressortissants français. De la Tronchanbiais insista, argumentant qu’elle avait bien connu De Gaulle lors de ses séjours au Liban pendant la guerre. Le fonctionnaire zélè objecta qu’elle n’était surement pas la seule et que ça ne suffisait pas à justifier une entretien privé. Alors, la gente dame se pencha à son oreille et en tout discrétion précisa « Oui, mais moi, je l’ai vraiment bien connu. Très bien connu. Connu bibliquement. Et une bonne vingtaine de fois ». « Ah bon… Je vais voir ce que je peux faire », se résolut à conclure celui-là même qui m’a raconté tout ça. Peu après l’arrivée du Président, il profita d’un premier moment d’intimité pour lui parler de la Mère de la Tronchanbiais. -« Elle insite, mon Général ». – « Comment dites-vous ? De la Tronchanbiais ? Oui, ce nom ne m’est pas inconnu ». – « Elle affirme qu’elle vous a très bien connu. Durant la guerre ». – « Ah oui. De la Tronchanbiais ? C’est possible ». -« Elle prétend qu’elle vous a très bien connu. Euh, bibliquement ». -« Hum, hum… ». -« Mon Général, je suis confus. Bibliquement, m’a-t-elle confié. Et une bonne vingtaine de de fois ». et là, De Gaulle prend sa grosse voix et s’exclame : « Comment ? Une bonne vingtaine de fois ? Elle se vante ! ». Comme quoi, même en plein conflit mondial, un chef d’état français continue d’avoir deux cerveaux : un sous le képi, l’autre derrière sa braguette ! Le seul moyen d’y échapper ? Elire une femme à la présidence !
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